En préambule je dois rappeler que dans une guerre, il n’y a pas de gentil ou de méchant, comme il n’y aura pas de gagnant ou de perdant, rien n’est total, tout noir ou tout blanc. Sur le plan humain, un potentiel massacre est une défaite dans les deux camps, puis restera une tâche indélébile dans l’histoire.

Les enjeux sont toujours l’autonomie et/ou l’influence. Dans cet article je ne vais pas faire d’analyse géopolitique d’événement récent, je vais volontairement rester flou et large en me concentrant sur nous. Nous les petits hommes qui pourraient être pris entre deux feux et contraint de se défendre..

Mon idéal de société serait de renverser la pyramide du pouvoir : partant de l’individu, sa famille, ses voisins, ville, région, pays, etc.. ceci dit, les conflits ne seraient pas éliminés pour autant. La question est donc : comment peut-on maintenir la paix ?

Aborder les intérêts divergents en passant par les intérêts communs. 

La diplomatie est le nerfs de la guerre, c’est une erreur ici qui mène au conflit et ça commence par une position sur l’échiquier, un rôle, un poids dans la balance. En géopolitique comme dans notre vie de tous les jours nous somme interconnecté, car l’homme est un mammifère sociable et s’il doit défendre ses intérêts personnel, il le fait souvent vise à vis d’un groupe. Avant l’accomplissement personnel, il y a l’appartenance et la reconnaissance des autres (Cf. pyramide de Maslow). Pour ce faire, il doit alors proposer une expertise, se rendre utile, ajouter de la valeur au collectif, sans ça.. il sera sacrifié et sans vergogne, car sans intérêt.

En géopolitique, l’idée d’avoir un rôle signifie : des ressources énergétiques, des matières premières (si la nature est de votre coté) sinon, une valeur sur le plan économique, un peuple productif et consommateur (avant la puissance militaire). Cette position, ce poids, concerne le point de vu extérieur, ce qui est mis en lumière et destinés aux éventuels opposants, les premiers éléments de dissuasion.

Mais il y a également les non dit de l’intérieur, des intérêts spécifiques. Même s’ils sont partagés au sein d’une alliance, par définition, une alliance exclu l’autre partie du monde.. là est le jeu diplomatique. Enfin, le second point et peut être le plus important est que : personne n’aime la guerre !

La dissuasion passe par votre capacité d’attaque et non pas de défense.  

Ce sont les possibles de représailles qui protègent de l’agression, c’est le principe de l’armement nucléaire. S’il n’ai pas stupide votre adversaire fera l’analyse de votre capacité de nuisance. Vos boucliers ne l’inquièteront pas, ce sont vos armes offensives qui calmeront ses velléités.

La difficulté du salarier sera de se rendre indispensable à son entreprise. Pour ça il devra éviter a tout pris de se laissé trop cadrer, dans le sens « robotisé » confiné dans un champs d’actions restreint, trop à l’étroit pour prétendre à l’initiative, l’émancipation. Ce qui annulerai donc toute possibilité de riposte, puisque remplaçable. Il doit alors étendre sa fonction, faire force de proposition et garder quelques secrets. Sortir du cadre proposer en allant au-delà de son expertise, en intégrant de nouvelle actions à son travail, il impactera de fait, la chaine de production et ainsi son statut, son rôle, sa valeur.. puisqu’il serait alors compliqué pour l’employeur de trouver un candidat au profil identique (à moins de restructurer la chaine).

Une fois enclenchée, le seul objectif d’une guerre est d’y mettre fin.

Lorsqu’une guerre est sur le point d’être déclaré, quand la dispute est inévitable, après avoir rappeler les intérêts des uns par rapport aux autres et convenu de protéger ce qui est important, idéalement.. la bagarre peut alors commencer. 

Nb. Dans la rue il est souvent préconisé de mettre le premier coups, mais avant le geste, vous pouvez éteindre le feu avec détermination.. et cela peut-être du bluff. Dans votre regard ou attitude, votre opposant doit sentir votre confiance. Comme faire « tapis » dans une partie de Poker. A ce moment là vous envoyez un message clair et fort : vous avez une meilleur main, vous êtes convaincu.. alors convainquant.. ici c’est encore de la dissuasion.

Une fois enclenché il faut resté diplomate et bien garder a l’esprit que l’opinion publique est essentiel. Pour ça il faut maitriser le narratif, la chronologie, les témoins doivent comprendre que le point de départ du conflit n’est pas de votre fait et que vous ne souhaitez pas une escalade de violence.

Dans un contexte de guerre les symboles sont capitaux, vos intentions pacifiques doivent être explicites, assurez vous qu’ils soient bien interprétés.. chaque gestes ou paroles pourraient être retenu contre vous. Même si la colère peut vous aveugler, il faut rester ouvert et être prêt aux concessions. L’équilibre d’une relation n’est jamais stable et l’égo fait souvent pencher la balance du mauvais côté. L’esprit de vengeance et la rancoeur sont le terreau parfait d’une guerre sans fin. Si vous n’êtes pas capable, ni avant, ni pendant, ni après la guerre, de vous remettre en question.. alors vous êtes un con.

Nb. Par exemple, le travailleur indépendant que nous sommes, se voit tout à coups critiqué par un client. Celui-ci remet en question la qualité de notre travail, classique. Et souvent la raison est simple, soit il n’est pas clair dans ses demandes, il vous laisse peu de temps ou vous paye mal. Restant zen, rappelez lui alors ce qui l’a attiré : votre autonomie, votre rapidité et votre prix. Dans la foulée proposer des solutions, chacun faisant un pas vers l’autre.  

Les coups iront très probablement sous la ceinture, prenez en acte puis continuez de distiller vos arguments en restant concentré sur les intérêts communs et la fin du conflit. Rappelez continuellement les écarts de votre opposant, a lui directement, mais aussi aux témoins, ceci vous sera utiles dans la reconstruction, redistribution des cartes, des rôles et des responsabilités. 

Après le conflit, l’heure est venu d’en tirer des leçons.

Principalement pour que le scénario ne se reproduise plus, évidement. Il faut prévenir et dissuader, analyser le contexte, identifier les actions qui ont provoqués la discorde ou l’incompréhension. Anticiper les problèmes et étudier les solutions, puis graduer vos ripostes avec pédagogie et enfin, assurer vous de vaincre ou de faire très mal.. pour bien entendu, signifier à vos futur adversaires qu’ils s’exposent a un vrai guerrier.

Aussi, je crois qu’il ne faut pas s’excuser d’avoir combattu. Quelque soit la nature du conflit il est évident que tout le monde a ses raisons et sa part de responsabilité. Stérile serait de tenter d’en reparler, laisser ça au passé, et pour reprendre l’image du point de vu extérieur, assumer.

Conclusion :

Comme dit en introduction, personne ne gagne dans une guerre. Peut-être qu’un objectif sur le court terme est atteint, mais sans compter les perte humaine, une tâche indélébile marquera votre histoire et les peuples n’oublient jamais vraiment.

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Lecture..

Sun Tzu : L’art de la guerre

Il parait que c’est un classique. Si tu veux que la gloire et les succès t’accompagnent, ne perds jamais de vue la doctrine, le commandement, la discipline et la prévoyance.. car celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu’elles ne surviennent, voilà l’art de l’affrontement. Connais-toi toi-même et ton ennemi, ta victoire ne sera jamais mise en danger. Connais le terrain, connais le temps, ta victoire sera alors totale.

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Bonus..