Mourad (nomad program), Le précepteur (Charles Robin), Praveena.. Merci à eux

La frontière entre la passion et l’obsession est mince en effet, et les créateurs au sens large doivent les distinguer.. 

L’autodidacte entrepreneur et solitaire a souvent ce sentiment d’isolement, car le reste du monde n’a pas cette ambition farfelue.. de quitter le rang. La très grande majorité des salariés ne souhaitent pas aller au-delà. Ce n’est pas un jugement de valeur, ils ont la chance de se sentir bien où ils sont.. mais toi et moi nous nous sommes mis en tête de créer quelque chose, quelque chose qui nous envahi. De l’idée à sa réalisation, cette chose pompe toute notre énergie (positive). Alors dans cet état.. passion ou obsession ? Avant de répondre je dois préciser qu’il s’agit ici « de prendre des risques » le risque que ce soit difficile ou pire, d’échouer.

Que tu es envie de créer ton business, de te mettre à ton compte ou de partir en voyage seul, tu n’es sûre de rien et les autres le savent bien. Eux en sécurités se demandent légitimement : pourquoi ? Le ratio entre le risque et les bénéfices ne leur semblent pas évident. Eux stabilisés dans un emploi n’ont qu’à suivre leur carrière, presque sens se poser de questions. Ils ont alors, en dehors de leur temps de travail, tout le loisir de vivre.. quoi de plus ? Un salaire qui tombe à la fin du mois, des vacances en RTT, le chômage entre 2 boulots, Netflix le soir en rentrent du taf et sans oublier le petit crédit qui va bien, etc.. voici les contreparties d’une vie bien rangé. Soit..

Vois-tu ou je veux en venir ? Si tu me lis c’est que ce n’est pas ta vie rêvée. Il y a une flamme en toi qui te pousse à te lever la nuit pour travailler sur ton projet, tu y penses sous la douche, en faisant la cuisine et même en vacances. L’accomplissement de ce dernier dépasse tout le reste. Et si les autres ont de la place pour ce divertir, s’ils cherchent à tuer le temps.. toi tu n’en as pas car il te faut avancer. Puis, petit à petit vous n’avez plus rien à vous dire. Ce projet devient une passion, quelque chose d’important, un investissement sur le longue terme, pour toi et part toi seul. Quelqu’il soit, il devient obsédant, enthousiasment, ce besoin au sommet de la pyramide de Maslow.

Avant de composer ce zapping et d’écrire ceci je n’en avais pas conscience, mais c’est un fait. Je ne vois plus le monde de la même manière..

Je t’invite à regarder autour de toi.. combien de gens ont une passion ? Une passion qui pourrait leur permettre de s’émanciper professionnellement. Combien d’étudiants savent précisément où ils vont ? S’ils connaissent la valeur de leurs diplômes. Combien de salariés sont réellement épanouis dans leur boulot ? Combien de retraités ont le sentiment d’avoir perdu leur vie au travail ? Combien te diront qu’ils ont eu peur, ou juste pas pris le temps de se poser la question.. emporté par la routine ? Combien ont donner une chance a leurs rêves, leur ambition ? S’ils sont honnêtes tu remarqueras qu’ils sont rares. Certain n’ont même pas envisagé le changement, certain sont tristes et ne le savent même pas. Moi je ne suis pas plus heureux que ça, mais je sais pourquoi.. car je n’ai pas atteint mes objectifs. L’espoir fait vivre n’est-ce pas ?

Alors oui personnellement, je me fous des potins de machine a café, que ton chef à un complexe de supériorité et qu’il ne reconnait pas ton travail à sa juste valeur (ou qu’il ait réellement aucune valeur voir : Bullshit jobs de David Gruber). Pardon, mais je me moque du temps qu’il fait et des polémiques médiatiques, du dernier Marvel sorti au cinéma, les tendences de Tweeter.. le bruit ne m’intéresse pas.. ne me parle plus des problèmes, parlons des solutions.

Alors si tu es comme moi, attention !! Tu seras marginalisé. Et même si tu es en phase avec ça ce n’est pas bon pour toi. L’idéale serait de se rencontrer, je parle des gens comme nous. S’il n’y en a pas dans ton cercle direct, nous sommes nombreux en réalité..

Rendez-vous sur le serveur Discord.