Michael Douglas (chute libre), Stan Leloup (marketing mania), Sudehy, Thomas Gauthier, Charle Robin (le précepteur).. Merci à eux

1° Acquisition : Donner pour recevoir, c’est la stratégie de prééminence.

Mais notez bien que : apprendre, s’entraîner, faire preuve d’auto-discipline, etc.. c’est déjà un don que l’on fait à soi-même. Il ne reste qu’à laisser le temps faire son œuvre.. 

Sur le plan business effectivement vous devez prouver votre valeur, car votre parole, votre curriculum vitae ou votre portfolio ne suffiront pas toujours. D’une manière ou d’une autre il faut donner (gratuitement) un peu de votre expertise. Rien de plus à ajouter par rapport a ce qu’explique par Stan Leloup dans ce zap. 

2° Fidélisation : Seul on va vite, ensemble on va loin, c’est l’interdépendance.

L’indépendance comme la liberté sont des leurres, car on ne les atteint jamais complètement. Le réseau du professionnel indépendant (partenaires, collaborateurs, clients, sous-traitants, etc..) est primordial, c’est cette synergie qu’il faut entretenir. Sudehy dans ce zap, propose une métaphore pour illustrer l’intérêt d’une association entre indépendants. 

3° La méritocratie n’existe pas (vraiment).

Et c’est le cas depuis toujours : oui il y a des filtres, du favoritisme, du protectionnisme, de la connivence, etc.. dans toutes les strates de la société et c’est bien naturel.. ici le choix du mot est important, je ne dis pas que c’est juste, mais je dis qu’elle est propre à notre nature humaine. 

Pour faire bon usage des deux points précédents, il vous faut comprendre la nuance de cette notion de “méritocratie” qui, même si elle est bien réelle, elle peut aussi vous passer sous le nez. C’est pourquoi il faut être stoïcien et tout donner, même pour une défaite..

Une victoire est fade si le défi est faible. Une défaite est honorable si le combat est difficile. 

L’échec ne serait-il pas moins douloureux si on a fait le maximum ? Quoi de pire que de sentir dans le fond, que toute notre énergie n’a pas été mise au bon endroit et au bon moment. Vivre heureux c’est vivre sans regrets.. c’est pourquoi il faut absolument tout donner, même pour une défaite. 

Parfois une défaite peut avoir le goût du succès et vice-versa, par exemple : l’athlète qui domine sa spécialité peut entrer en piste avec l’ambition de gagner, mais surtout de battre le record du monde. Alors la seule première place du podium ne le satisferait pas complètement. En revanche, le challenger, le perdant qui bat pourtant son record personnel, même s’il finit quatrième, quittera le stade le cœur léger, le sentiment du devoir accompli.

Ici le résultat (les appréciations du reste du monde) n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte ce sont vos objectifs propres, c’est peut être un peu balourd, mais essentiel. Pour cette compétition ces deux athlètes se sont entraînés fort pendant des mois, mais l’un aurait craqué la veille pour une pizza « pas top » et à ce niveau la gourmandise est fatale. Alors que les journalistes le félicitent, il y repense, il le sens, il a fauté.. il le gardera pour lui et fera bonne figure, mais portera intimement cette culpabilité de ne pas avoir respecté totalement le régime, cette rigueur qu’il s’était promis de suivre.

Avoir une bonne idée c’est extrêmement simple, être capable de la réaliser est une autre affaire. Personnellement, avant d’entrer dans la course, je mesure d’abord mes capacités et je défini mon objectif, mais surtout en restant lucide et sans idéaliser la finalité. Je ne progresse pas en me mettant en opposition, je n’ai pas cet esprit de compétition, je reste seul face à moi-même. Et je m’efforce (et ce n’est pas facile) d’être juste avec mes performances, pas de fausses excuses, pas d’auto-flagellation.