Le développement personnel, que j’ai pourtant abondamment consommé un temps, à maintenant le même effet sur moi que l’horoscope. En effet, je me demande ce qu’il vaut, car il est parfois intéressant mais on n’y apprend souvent pas grand chose.. un flow banalités en somme. Pour mieux travailler le jour il faut bien dormir la nuit.. ok, il faut bien manger, faire du sport, prendre du temps pour soi, faire des listes de tâches, se fixer des objectifs, etc.. super, mais une fois que c’est dit que reste-t-il ?
Il y a deux types de personnalité : celle qui a besoin d’être rassuré et encouragé puis celle qui cherche l’inspiration et la solution. Je me place dans la seconde typologie..
En écoutant certain j’ai parfois l’impression d’être en face de ces personnes qui vous savez, ouvre des guillemets à chaque fin de phrase. J’y entends alors « ne tiens pas compte de ce que je dis » ni psychologue, ni scientifique, en réalité tout aussi pommé que son auditoire. Car « le coach » ne fait que se pencher sur toi pendant l’effort, t’envoyant quelques phrases toutes faites de motivation..
100% des gens qui ont réussie et connu le succès sont passés à l’action et ont pris des risques.. Mais ce qu’on nous dit moins c’est que 100% de ces gens ont eu peur, comme toi sûrement, comme moi et c’est normal. Parce que si tu n’as pas peur c’est que tu es stupide..
Nelson Mandela disait : ne me juger pas sur mes succès, mais sur toutes les fois où je suis tombé et que je me suis relevé. Alors, oui on apprend et grandi de nos échecs mais dois-je le rappeler ? On en a des centaines comme ça, de la sagesse en veut tu en voilà, mais honnêtement, dans le fond tu le sais déjà.. alors à défaut d’idées concrètes essayons au moins d’être original.
Moi je ne suis donc pas là pour te motiver. D’ailleurs personnellement je n’aime pas être encouragé, si tu veux m’être utile alors aide-moi..
J’aimerais plutôt t’inspirer par des actes et pour ça il va falloir que je te parle de mes projets, de mes expériences passées, présentes et à venir. Mais on fera ça plus tard. Maintenant j’aimerais plutôt briser quelques idées reçues qu’on entend ici et là :
Procrastination..
On nous parle souvent de procrastination et on nous dit que c’est mal. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est le fait de remettre à plus tard l’exécution d’un projet ou la réalisation d’un rêve.. Mais pourquoi toujours voir ça comme quelque chose de négatif. Pour moi c’est aussi, temporiser, analyser, peser le pour et le contre, faire des schémas, des calculs, mesurer les risques. En quoi c’est un problème ? Le doute fait partie de l’équation..
Puis tu remarqueras que ces personnes qui te donnent des conseils pour arrêter de procrastiner, te disent tous qu’ils l’ont fait et qui en sont revenus, qu’ils ont fini par passés à l’action.. alors tu vois 100% des gens qui ont entrepris ont procrastiner, et continu même, je leur souhaite d’ailleurs car le développement est sans fin. Donc oui, tu le fais, je le fais, tout le monde le fait.. Alors pas de panique, si au terme de ses nombreuses heures de réflexions tu ne passes pas à l’action c’est que s’était probablement une mauvaise idée.. ou pas pour toi ou pas maintenant.
Se faire des idées sur nos idées..
Tu as une idée de business, un produit, un service et tu te lances.. ici Oussama Ammar nous rappel qu’on idéalise l’idée en soit et qu’elle nous déçoit la plupart du temps après son exécution. Car on ne tient pas compte du processus de création. Comme dit l’adage : le plus important c’est le voyage, pas la destination.. Alors, inutile de s’arrêter sur une idée claire, reste ouvert.
Car une entreprise ce n’est pas qu’une seule idée, mais une multitude d’idées. Concernant votre communication, vos valeurs, votre méthode de production, vos équipes, etc. L’entrepreneur est un couteau suisse simplement capable de produire des idées, étape par étape.
Routine..
On nous parle aussi de la « morning routine » de « to do list » de session « sportive » ou de « méditation » bref.. j’en ai entendu et lu des tas de conseils que je n’ai jamais su exploiter. Des sortes de vérités absolues, plus frustrantes que constructives, parce qu’il n’y a pas de méthode universelle, chacun a sa personnalité, son horloge biologique. Il s’agit d’abord de se comprendre soit même plutôt que d’écouter la théorie des autres..
Il n’y a pas de norme, si tu n’es pas du matin alors travail le soir. Si la méditation t’emmerde, fait une sieste en début d’après-midi ou vas à la pêche.. plutôt que faire des boucles journalières, tu peux penser hebdomadaire, mensuel ou trimestriel.. Moi, soulever de la fonte ou faire un footing ça m’emmerde, je me déplace à vélo et voilà. Créer ta propre routine, soit auto-discipliné, fais tes propres expériences et conclusions.
L’obsession est une force..
Ci-dessous le Précepteur distingue la passion de l’obsession, souvent étroitement liés. Il nous rappelle et à juste titre, que lorsque nous parlons de nos projets il faut utiliser notre passion. Celle-ci nous permettra d’être captivant. L’obsession à l’inverse et la frontière qu’il ne vaut pas franchir, elle créera le malaise de votre auditoire et desservira votre cause.
Mais ce que nous dit pas le Précepteur c’est qu’il faut je crois : Travailler avec obsession et parler de ses projets avec passion..
Passez à l’action..
En effet il faut commencer.. mais c’est très facile de commencer. J’ai connu beaucoup de gens qui ont commencé des tas choses.. le plus difficile est de continuer, persister. Il est simple d’ouvrir un document et d’écrire le premier chapitre d’un livre. Mais au terme de celui-ci et en vue de ce qui reste à accomplir, nombreux abandonnent.
Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.. La punchline est drôle et il y a du vrai, mais il faut dissocier « commencer » et « oser » je crois..
Lorsque tu oses, tu investis déjà sur toi-même, tu te remets en question et sort de ta zone de confort.. tu es alors bien plus en phase avec l’action entrepreneurial. Passé pour un con aux yeux de certains doit être envisagé. Car la force de l’entrepreneur est ici : faire le sacrifice de son égo et être patient..
Choisir ses problèmes..
Enfin, l’homme travaille sans relâche depuis l’aube des temps à la résolution de ses problèmes.. en vain. Aussi utopique et stérique que de courir après le bonheur ou la liberté.
Avec ses mots, Antoine Bm ici nous explique à quel point nos ambitions d’émancipation ne règleront pas pour autant nos soucis. Tu dois simplement identifier ce que tu ne veux plus et ce qui en découlera.
Conclusion..
Le développement personnel c’est aussi ce que je fais.. Comme toi avec mes amis autour d’un verre. Constats basés sur nos expériences, dans le bute d’aider les autres, un témoignage.. Alors, oui continuons d’analyser, philosopher et partager, succès, échecs et questionnements. Continuons notre course vers l’épanouissement mais n’oublie pas..
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Lecture :
Mark Manson : The Subtle Art of Not Giving a Fuck
Je ne l’ai pas lu, mais selon Wikipédia, Manson y fait valoir que les difficultés de la vie lui donnent un sens et que la positivité irréfléchie de livres et guides de développement personnel à la mode n’est ni pratique ni utile..
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